Des sphérules métalliques intrigantes découvertes au fond de l’océan
L’océan Pacifique, le plus vaste et le plus profond des océans de la planète, abrite-t-il des secrets venus d’ailleurs ? Une récente découverte réalisée par un chercheur controversé de Harvard, également passionné de recherche d’extraterrestres, suscite une vive controverse. Selon Avi Loeb, astrophysicien de renom, une ancienne technologie extraterrestre aurait été retrouvée dans les eaux du Pacifique. Plongeons dans cette histoire hors du commun.
La météorite interstellaire et ses mystères
Tout a commencé en 2014, lorsque les astronomes ont repéré un objet volant non identifié (OVNI) fonçant à une vitesse stupéfiante de plus de 180 000 km/h en direction de la Terre. Baptisé Cneos 20140108, cet objet a finalement été identifié comme une météorite interstellaire, ce qui signifie qu’elle venait de l’espace intersidéral, d’un autre système stellaire. Pourtant, Avi Loeb, connu également sous son nom complet Abraham Loeb, avait une théorie bien différente : il était persuadé que cette météorite était en réalité une technologie extraterrestre.
Quoi qu’il en soit, la météorite a fini sa course dans l’océan Pacifique, rendant ainsi les recherches pour Avi Loeb et son équipe bien plus complexes.
La quête sous-marine pour percer le mystère
Déterminé à explorer les profondeurs du Pacifique pour élucider ce mystère, Avi Loeb a dirigé une expédition au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. À bord de leur bateau, les chercheurs ont utilisé un puissant aimant pour récupérer une collection de petites billes métalliques. Ces sphérules, mesurant seulement un demi-millimètre de diamètre, étaient parsemées sur le fond marin.
La découverte de ces sphérules n’est pas unique en son genre. En effet, dès 1870, la corvette HMS Challenger avait déjà mis au jour des sphérules de l’espace. Ces billes se forment lorsque les matériaux en fusion des météorites brûlent dans l’atmosphère terrestre, leur donnant ainsi leur forme sphérique.
Les sphérules extraterrestres : une preuve de vie venue d’ailleurs ?
Avi Loeb n’a pas tardé à lancer des analyses approfondies sur ces mystérieuses sphérules. Principalement constituées de fer, elles renferment également des traces de titane et de magnésium. Ce qui intrigue le plus le chercheur, comme il l’explique dans son journal de bord en ligne, c’est que « cette composition est anormale. Elle ne ressemble ni aux alliages fabriqués par les humains, ni aux astéroïdes connus ou à d’autres sources astrophysiques familières ».
Cette singularité pousse Avi Loeb à avancer l’hypothèse audacieuse que ces sphérules pourraient être une preuve de vie extraterrestre. Cependant, ses pairs et d’autres chercheurs remettent en question cette interprétation. Certains estiment que ces sphérules pourraient tout simplement provenir de la pollution d’origine humaine. Avant de pouvoir affirmer quoi que ce soit, il faudra d’abord dater ces sphérules pour vérifier si elles sont bien liées à la météorite tombée en 2014.
La polémique autour des recherches en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Outre les débats scientifiques, cette recherche a engendré une polémique en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le chercheur Avi Loeb et son équipe sont accusés d’avoir enfreint la loi en entrant dans le pays sans permis de recherche et en possédant des visas d’affaires au lieu de visas de chercheurs. L’Agence nationale de recherche de la Papouasie-Nouvelle-Guinée réclame ainsi le retour des échantillons récupérés au fond de l’océan et exige que les responsables soient tenus pour compte de leurs actes.
Les mystères de l’océan Pacifique : une quête sans fin
Quelle que soit l’issue de cette controverse, la découverte de ces sphérules métalliques au fond de l’océan Pacifique soulève de nouvelles questions fascinantes sur l’existence potentielle d’une vie extraterrestre. Si Avi Loeb considère ces billes comme une preuve, les débats parmi les scientifiques et les chercheurs restent ouverts. Les mystères de l’océan Pacifique continuent de nous émerveiller et de nous pousser à explorer l’inconnu, qu’il s’agisse de la vie sur Terre ou au-delà de notre planète bleue.