Trump Demande à la Cour d’Appel de Washington de Réexaminer l’Ordonnance de Gag dans l’Affaire Électorale

Une Nouvelle Bataille Légale pour l’Ex-Président

L’ancien président Donald J. Trump ne se laisse pas décourager facilement. Alors que l’affaire criminelle le concernant, dans laquelle il est accusé de complot visant à renverser l’élection de 2020, se poursuit, ses avocats ont sollicité la Cour d’Appel fédérale de Washington pour réexaminer l’ordonnance de gag qui limite sa liberté de parole dans cette affaire.

La Demande pour un Examen Complet

La requête de l’équipe juridique de l’ancien président constitue sa dernière tentative en date pour contester l’ordonnance de gag imposée en octobre dernier par le juge de première instance en charge de l’affaire au tribunal fédéral du district de Washington. Les avocats de M. Trump ont demandé à la cour d’annuler temporairement l’ordonnance de gag en attendant la décision de la cour d’appel concernant leur appel.

Les Évolutions Récentes de l’Ordonnance

Il y a deux semaines, un panel de trois juges de la cour d’appel avait confirmé l’idée fondamentale de restreindre les déclarations publiques de M. Trump concernant l’affaire, mais il avait également réduit la portée de l’ordonnance de plusieurs manières significatives. Dans ses révisions, le panel avait accordé à l’ancien président une plus grande latitude pour faire des commentaires sur d’éventuels témoins dans la procédure et pour critiquer Jack Smith, le conseiller spécial chargé de la poursuite.

Un Jugement Clé du Panel

Dans sa décision, le panel avait fait une constatation importante : les remarques de M. Trump n’avaient pas à présenter un “danger clair et présent” pour quiconque dans l’affaire, et l’ordonnance de gag pouvait être utilisée comme mesure préventive pour éviter que des personnes ne subissent des préjudices.

La Question de la Liberté d’Expression

Les avocats de M. Trump ont exprimé leur désaccord spécifiquement avec la décision du panel selon laquelle les discours de l’ancien président pouvaient être limités même si ses mots ne pouvaient être liés à aucune menace immédiate. “Cette pétition pose une question d’une importance exceptionnelle”, ont écrit les avocats. “Est-ce qu’un tribunal de district peut bâillonner la parole politique fondamentale du principal candidat à la présidence des États-Unis – en ignorant les droits du Premier Amendement de plus de 100 millions d’électeurs américains – en se basant sur des spéculations concernant des préjudices futurs non définis ?”

L’Absence de Preuve de Menaces

Dans leur demande, l’avocat D. John Sauer, qui s’occupe des appels pour M. Trump, a argumenté que les procureurs n’avaient pas présenté de preuves selon lesquelles les commentaires publics ou les publications sur les réseaux sociaux de M. Trump avaient entraîné “des menaces ou du harcèlement” ou que quiconque visé par l’ordonnance de gag s’était même “senti intimidé par les discours du président Trump”.

Les Restrictions de l’Ordonnance Révisée

L’ordonnance révisée empêche M. Trump de s’attaquer aux témoins de la procédure si ses remarques concernent leur participation à l’affaire. Elle lui interdit de s’en prendre aux membres de l’équipe de M. Smith ou aux employés du tribunal impliqués dans l’affaire. Elle protège également les proches des procureurs ou des membres du personnel du tribunal.

Le Prochain Recours Possible

Si la cour d’appel refuse la demande de M. Trump pour une audience ou rejette ses arguments après en avoir accepté un, il pourrait contester l’ordonnance de gag devant la Cour suprême, ce qui impliquerait davantage les juges dans l’affaire d’ingérence électorale.

Les Derniers Développements de l’Affaire

La semaine dernière, M. Smith a fait une demande inhabituelle à la Cour suprême pour qu’elle se prononce directement sur les allégations de M. Trump selon lesquelles il est immunisé contre les accusations car elles découlent d’actions qu’il a prises en tant que président. Quelques jours plus tard, la Cour a annoncé qu’elle examinerait une loi sur l’obstruction qui est au cœur de l’affaire de M. Trump et de celle de centaines de personnes accusées d’avoir attaqué le Capitole le 6 janvier 2021.

Conclusion

L’affaire électorale de Donald J. Trump continue d’alimenter les débats juridiques et politiques aux États-Unis. L’ordonnance de gag reste au centre de cette controverse, suscitant des interrogations sur les droits du Premier Amendement et la liberté d’expression. La décision de la Cour d’Appel fédérale de Washington concernant cette ordonnance aura des implications majeures pour l’avenir de l’affaire et pourrait éventuellement la porter devant la Cour suprême. L’affaire Trump reste donc un sujet brûlant dans le paysage politique américain.

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