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La course à la Maison Blanche prend un tournant particulier avec la publication du rapport médical de Kamala Harris, la candidate démocrate qui espère changer la perception des électeurs sur l’âge et la santé de son rival Donald Trump. Un sujet qui était tombé aux oubliettes refait surface, mais cette fois avec un avantage potentiel pour la vice-présidente.
Kamala Harris : une santé de fer à 59 ans
Samedi, Kamala Harris, 59 ans, va publier un rapport médical attestant qu’elle a « la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence ». La déclaration, livrée par un conseiller de campagne anonyme, vise à réorienter le débat sur la condition physique et l’âge des candidats. Car rappelons-le, son principal adversaire, Donald Trump, affiche 78 printemps au compteur et traîne quelques casseroles médiatiques concernant sa santé.
Ce rapport n’est pas un simple coup de pub, mais une tentative stratégique de recentrer l’attention sur un point sensible pour le candidat républicain. Trump, qui n’a jamais vraiment été très transparent sur son état de santé, pourrait bien devoir s’expliquer face à des électeurs qui désormais attendent des preuves concrètes de sa capacité à mener le pays. Parce que oui, l’âge, ce n’est pas juste un chiffre lorsqu’il s’agit du bouton nucléaire.
Un passé lourd de controverses pour Donald Trump
Donald Trump, célèbre pour ses coups de gueule aussi imprévisibles que ses éruptions capillaires, n’a jamais vraiment prêté grande attention aux exigences de transparence en matière de santé. Pourtant, l’ancien président était souvent critiqué pour son manque d’honnêteté à ce sujet, même durant son mandat. Ses bilans médicaux étaient partiels, rédigés avec un style rappelant celui d’un télé-achat vantant les vertus miracles d’un mixeur dernier cri. « Incroyable santé, meilleure énergie jamais vue chez un président », disait-on… hum, vraiment?
Kamala Harris, de son côté, veut se distinguer par une transparence totale. En publiant son rapport de santé, elle mise sur une honnêteté rafraîchissante, espérant ainsi que les électeurs vont se poser la question suivante : « Pourquoi Trump ne fait-il pas pareil ? ». Une sorte de poker menteur, où Harris montrerait ses cartes pour pousser Trump à en faire de même.
Des électeurs peu concernés par l’âge de Trump
Mais voilà, malgré les efforts de Harris pour faire de l’âge et de la santé un point central du débat, les sondages montrent que cela n’intéresse pas beaucoup les électeurs. Une enquête d’opinion Gallup récente indique que 41% des électeurs estiment que Donald Trump est trop vieux pour être président, un chiffre à peine différent de celui de juin. À côté de cela, deux tiers des Américains jugeaient Joe Biden inapte à rester à la Maison Blanche en raison de son grand âge.
Trump, avec son énergie presque inoxydable, multiplie les meetings et les déplacements, affichant un dynamisme que peu de candidats pourraient soutenir. Même si ses discours sont souvent, avouons-le, un peu longs, confus, voire obsessionnels, les électeurs semblent davantage prêts à fermer les yeux sur la qualité de ses propos que sur le simple fait de son âge.
Kamala Harris : un coup de pub bien calculé?
L’équipe de campagne de Kamala Harris sait que la transparence en matière de santé est une arme à double tranchant. Si la publication de son bilan médical peut renforcer son image de candidate honnête et prête à tout pour le pays, cela peut aussi être perçu comme une tentative trop évidente de prendre l’avantage sur son rival. Et Trump, dans son inimitable style, pourrait facilement retourner la situation en moquant cette « démonstration de faiblesse ».
En revanche, Harris veut montrer qu’elle est prête, qu’elle est énergique et que l’âge de Trump est un sujet qu’il est temps de mettre sur la table. Elle vise surtout à montrer la différence avec Joe Biden, qui avait laissé l’impression d’un président à bout de souffle, et espère ainsi séduire une partie des électeurs qui veulent un leader qui a encore la flamme.
L’âge : le vrai défi de cette élection?
La santé et l’âge des candidats présidentiels seront-ils décisifs lors des prochaines élections ? Rien n’est moins sûr. Si pour une partie de l’électorat, ces questions peuvent avoir un poids, l’essentiel reste la perception de la capacité à diriger. Trump, en bon showman, parvient encore à faire passer ses travers pour du charisme, tandis que Harris tente de jouer la carte de la transparence et de la jeunesse relative.
En attendant, il est probable que ce sujet soit rapidement éclipsé par d’autres thématiques plus brûlantes, comme l’économie, les inégalités sociales ou la politique internationale. Et les électeurs, eux, devront choisir entre un président qui refuse de se montrer vulnérable et une vice-présidente qui assume pleinement sa condition.
Conclusion : la santé, un enjeu de com’ ?
Kamala Harris tente de renverser la tendance en jouant la carte de la transparence. Son rapport médical est là pour prouver qu’elle est apte, mentalement et physiquement, à remplir les fonctions présidentielles. Mais les électeurs vont-ils mordre à l’hameçon ? Donald Trump a, pour le moment, choisi de rester discret sur ce sujet,
