Le président français Emmanuel Macron a été accueilli par des huées, des insultes et des slogans hostiles lors de sa visite en Alsace le mercredi 19 avril. Il s’agissait de sa première apparition en public depuis la promulgation de la réforme des retraites, qui a suscité de vives contestations.
Les manifestations se poursuivent malgré la validation de la réforme
Malgré la validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel et sa promulgation par le président, les manifestations et les concerts de casseroles se poursuivent dans tout le pays. L’intersyndicale opposée à la réforme avait invité ses sympathisants à manifester bruyamment contre la venue du chef de l’État pour montrer que « la page retraites est loin d’être tournée ».
Macron réaffirme sa détermination
En réponse aux manifestations, le président Macron a déclaré que « ce n’est pas des casseroles qui feront avancer la France ». Il a également assuré que « la réalité de tout le pays, ce n’est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent ».
Le président continue d’être au contact de la population
Malgré les manifestations, le camp macroniste considère qu’il est important pour le président d’être au contact de la population, au risque d’être chahuté. Le ministre des transports, Clément Beaune, a commenté que le président doit être « sur le terrain », « au contact », pour « entendre un certain nombre [de] revendications aussi ».
Macron annonce un déplacement dans l’Hérault pour parler d’éducation
Le président a également annoncé un déplacement dans un collège de l’Hérault pour parler d’éducation. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré que « chacun d’entre nous a vocation à aller sur le terrain. Le président de la République est à l’évidence le meilleur ambassadeur de la politique conduite dans ce pays depuis six ans ».
Le président souhaite accélérer pour atteindre le cap des cent jours
Emmanuel Macron a annoncé vouloir relancer son second quinquennat en cent jours. Parmi les chantiers prioritaires qu’il souhaite faire avancer d’ici au 14 juillet figurent celui d’un « nouveau pacte de la vie au travail » et celui des « progrès » à réaliser dans les services publics, comme l’éducation ou la santé.
Confiance renouvelée envers la première ministre, Elisabeth Borne
Interrogé sur la confiance envers la première ministre Elisabeth Borne, le président a répondu : « Elle a la mienne, sinon je ne lui aurais pas confié l’avancée, la préparation de ces chantiers. »
Le gouvernement prévoit de nouvelles réformes malgré les difficultés
Le gouvernement français affiche sa volonté d’engager des réformes tous azimuts, notamment sur le travail, l’immigration et la lutte contre la fraude. Cependant, cette tâche s’annonce compliquée, car la première ministre Elisabeth Borne n’a pas réussi à élargir sa majorité relative à l’Assemblée nationale lors des dernières semaines. Elle doit présenter sa nouvelle feuille de route gouvernementale lors du prochain conseil des ministres, prévu la semaine prochaine.
Négociations avec les partenaires sociaux
Le président Macron a demandé aux partenaires sociaux de négocier un nouveau pacte comprenant des mesures liées au travail, que le gouvernement voit comme un complément de la réforme des retraites, d’ici la fin de l’année. Ces négociations pourraient conduire à de nouvelles annonces concernant la rémunération des enseignants, selon plusieurs sources de son camp.
En résumé, le président français Emmanuel Macron fait face à de vives protestations lors de sa visite en Alsace, malgré la promulgation de la réforme des retraites. Il réaffirme sa détermination et sa volonté de rester au contact de la population. Le gouvernement prévoit de nouvelles réformes et négociations avec les partenaires sociaux pour répondre aux revendications du pays.