Introduction
En 2024, Jens Stoltenberg quittera définitivement son poste de secrétaire général de l’OTAN. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, s’est déjà positionné comme candidat à sa succession. Cette décision pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’avenir de l’Alliance atlantique.
Un poste convoité
Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, envisage sérieusement de devenir le prochain secrétaire général de l’OTAN. Lors d’une émission de radio à La Haye, il a déclaré que le poste de secrétaire général de l’OTAN était “un travail très intéressant” et qu’il serait prêt à y contribuer. Cette déclaration a suscité l’attention de nombreux observateurs politiques.
Un contexte politique complexe
À la fin du mois de novembre, les Pays-Bas tiendront des élections parlementaires. Mark Rutte avait annoncé sa démission en juillet, à la suite d’un différend avec ses partenaires de coalition sur la politique d’asile du pays. En attendant la formation du prochain gouvernement, Rutte reste en poste en tant que chef du gouvernement par intérim.
Un candidat bien placé
Pour avoir une chance de décrocher le poste le plus prestigieux au sein de l’OTAN, il est essentiel de maintenir de bonnes relations avec Washington. On raconte que Mark Rutte a été sondé par l’ancien président américain Donald Trump comme possible successeur de Jens Stoltenberg. Même Joe Biden aurait demandé au Néerlandais de se tenir prêt pour cette éventualité.
Une question de genre
Jens Stoltenberg continuera de diriger l’OTAN jusqu’au 1er octobre 2024 en tant que secrétaire général. Son contrat a été prolongé en juillet, faute d’un consensus parmi les pays membres sur son successeur ou sa successeure. Plusieurs candidats et candidates avaient été évoqués, notamment la Première ministre danoise Mette Frederiksen et la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
De nombreuses parties prenantes au sein de l’Alliance aspirent toujours à voir une femme occuper la plus haute fonction. C’est pourquoi le nom de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait circulé à un moment donné. Contrairement à d’autres responsables féminines telles que la présidente slovaque Zuzana Caputova et la vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland, von der Leyen n’avait cependant pas exprimé publiquement son intérêt.
Des qualifications indéniables
Si, en automne 2024, l’OTAN opte pour un homme à sa tête, Mark Rutte pourrait avoir de solides chances d’occuper ce poste. Jaap de Hoop Scheffer, qui a été secrétaire général de l’OTAN de 2004 à 2009, a affirmé dans la presse néerlandaise que Rutte était “indéniablement qualifié pour la position” en raison de l'”énorme autorité qu’il a acquise au fil des ans au sein de la communauté internationale”.
Des relations internationales clés
L’une des forces de Mark Rutte réside dans ses relations internationales, notamment son excellente collaboration avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les Pays-Bas sont parmi les principaux soutiens de l’Ukraine au sein de l’Union européenne, et Rutte avait promis au pays la livraison d’avions de combat F-16, ce qui a été très apprécié à Washington et à Bruxelles.
Conclusion
L’avenir de l’OTAN est actuellement en jeu, alors que la course à la succession de Jens Stoltenberg s’intensifie. Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, se présente comme un candidat solide pour devenir le prochain secrétaire général de l’Alliance atlantique. Son expérience politique, ses relations internationales et ses qualifications pourraient faire de lui un leader efficace au sein de l’OTAN. Il reste à voir comment cette transition se déroulera et quel impact elle aura sur l’Alliance.